Mais pourquoi donc est-ce qu’on ne parle jamais de la partie de la dépression où l’on ne veut plus rien (faire) ? On parle tous lorsqu’on a un mal de chien, lorsqu’on est triste, lorsqu’on s’est coupé, lorsqu’on consomme de la drogue ou lorsqu’on est à plat. Pourtant, on ne parle jamais quand on reste allongé dans sa chambre, amorphe, avec un gros trou dans son âme. On finit par végéter jusqu’à la fin de la journée, ce qui engendre un sentiment de vide et de culpabilité, en même temps.