La vie au temps de nos grands-parents était beaucoup plus dure. Ce que nous tenons pour acquisaujourd’hui n’existait pas à l’époque. Une journée de travail était longue. Les journées de quatorze heuresétaient monnaie courante et les pauses ne faisaient pas partie du vocabulaire! Il fallait débourser 5 centspour pouvoir aller aux toilettes, soit le salaire d’une heure de travail. Les semaines comportaient six joursde travail, ne laissant de libre que le dimanche.
Après avoir pointé le matin, les portes se refermaient sur le personnel pour l’empêcher de quitter le lieu detravail durant les heures de travail. Cette situation était pour le moins désagréable lorsque l’usine passait aufeu. Ne pensez pas que vous auriez pu appeler pour signaler votre absence pour cause de malade, car cecise traduisait par une mise à pied. De nombreuses compagnies formaient de véritables villes industrielles oùles habitations louées aux travailleurs étaient la propriété de la compagnie. La paie était remise sous formede bons d’achat qui ne pouvaient être échangés que dans le magasin de la compagnie. Se nourrir pouvaitcoûter jusqu’à 50 % de la paie hebdomadaire. Ça ne laissait que très peu de marge de manoeuvre et çaexplique pourquoi les médecins étaient payés en nature. Les latrines faisaient partie du paysage, même dansles grandes villes. Les détritus étaient jetés à même la rue jusqu’à vote de lois sur la salubrité publique.
Le salaire minimum n’existait pas et aucune loi n’encadrait le travail des enfants. Les règles sur la santéet la sécurité au travail étaient inexistantes. Les travailleurs n’utilisaient jamais de baudrier de sécurité etce n’est que lors de la construction du barrage Boulder que les casques firent leur apparition. C’est mêmeles travailleurs qui furent à l’origine de la première version de casque de sécurité fait de deux coquilles decasque de baseball.
Pas besoin de s’étonner dès lors que l’espérance de vie à l’époque se situait autour des 48 ans. Tous lesprogrès en matière d’avantages dont nous bénéficions aujourd’hui, peu importe qu’il s’agisse de travailleurset travailleuses syndicalisés ou pas, ont été obtenus grâce à l’action syndicale. Supprimez le droit denégociation et nous serons projetés dans les temps ténébreux du travail non syndiqué que votre grand-pèrepréfère oublier.
Le texte ci-dessus (à l’exception du titre) est extrait d’un blogue affiché par :
Demeur à 11:44 AM http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=2171776489221716830&postID=5388074179281487881&from=pencil