Chère Jackie,
Mes finances sont dans un état lamentable. Des agents de recouvrement m’appellent et je vis dans l’angoisse perpétuelle de voir mon salaire saisi. J’utilise les prêteurs sur gages et autres prêts à haut taux d’intérêt pour payer mes dettes et je m’endette encore plus. J’emprunte pour payer des dettes. Aidez-moi, je vous en prie.
Anonyme
Chère Jackie,
On m’a diagnostiqué le cancer des ovaires et je ne sais plus quoi penser. Je suis en colère, déprimée et triste. Je n’arrive pas à réfléchir clairement et ma santé m’inquiète autant que mes finances et mon emploi. J’ai également le sentiment d’être un poids pour ma famille.
Je ne sais plus quoi faire, ni même par où commencer. J’espère que vous pouvez m’aider.
Monique
Q. : Chère Jackie,
J’ai fait quelque chose de très idiot : j’ai eu une aventure avec un collègue marié. Depuis, chaque jour de travail est devenu un enfer, entraînant son lot de rumeurs et de méchancetés. Je ne le supporte plus et je ne sais pas quoi faire. La personne avec qui j’ai eu une aventure rend ma vie au travail insupportable. Elle a raconté à tout le personnel que je l’ai traquée et qu’elle m’a fait arrêter ma traque furtive, mais que c’était moi qui avais mis fin à notre relation, soi-disant parce qu’elle n’était pas prête à quitter sa femme, ni de lui dire qu’elle était gaie. J’aime beaucoup cette personne, mais maintenant que je la connais sous son vrai jour, je suis heureux que les choses ne se soient pas déroulées comme je l’espérais à l’origine. Tout conseil sera bien accueilli.
Confus et fâché.
Q. : Chère Jackie,
Je suis une épouse et mère de deux magnifiques enfants. Dernièrement, mon mari et moi avons connus quelques problèmes matrimoniaux. J’en ai parlé à un ami et collègue masculin. Depuis, j’éprouve des sentiments amoureux pour lui. Il m’offre beaucoup de soutien et il est gentil avec moi. Je sais qu’il pense comme moi. Nous nous sommes embrassés et nous sommes allés au restaurant et au cinéma à quelques reprises. Je suis tellement heureuse lorsque je me trouve à ces côtés, mais je me sens coupable. Je ne tiens pas à renoncer à neuf années de mariage, mais mon mari et moi n’arrivons pas à repartir du bon pied. Que dois-je faire?
Laura.
Q. : Chère Jackie,
Mon problème est gênant, je suis attirée par mon superviseur et je sais que les sentiments sont réciproques. Il me dit toujours que je suis belle et que je sens bon. Nous avons travaillé quelques soirs ensemble au cours desquelles il a frotté mes épaules et passé sa main dans mes cheveux. On peut sentir le désir sexuel mutuel lorsqu’on est ensemble, peu importe le lieu. Maintenant, il m’a invité à assister à une conférence à Toronto et cette perspective me rend assez nerveuse. J’aimerais beaucoup y aller, mais j’ai peur que cela ne détériore notre relation de travail. Aidez-moi, s’il vous plaît.
Anonyme
De nombreuses questions concernant des affaires de coeur en milieu de travail m’ont été posées au cours des derniers mois. J’ai décidé de répondre à toutes les questions en une seule fois. D’emblée, sachez que je ne pense pas que les relations de bureau soient à conseiller. La plupart d’entre elles se terminent mal, à quelques très rares exceptions près. Souvent, elles sont la cause de frictions entre collègues, elles génèrent des rumeurs et, au bout du compte, beaucoup de tension.
Q. : Mon gestionnaire ne me fait jamais de compliments au sujet du bon travail que j’effectue et il s’attribue tout le mérite. Rien ne le satisfait vraiment et il apporte de petites modifications à ce que j’ai fait en me critiquant, car il estime avoir dû apporter des modifications en profondeur en vue d’obtenir un produit passable. Sa critique omniprésente me tue et je fais face à cette situation en prenant parfois un congé de maladie, ce qui engendre d’autres reproches. Je me sens déprimée en permanence et mon état a des répercussions sur ma famille, car je suis sens dessus dessous la plupart des soirées et le dimanche je n’arrive pas à trouver le sommeil. Je suis au bout du rouleau… Est-ce que quelqu’un pourrait m’aider?
Q. : Veuillez expliciter la loi sur le « droit au travail ».
Q. : J’ai lu que le gouvernement fédéral aurait établi une politique intitulée Politique sur les travailleurs étrangers temporaires. Cette politique permettrait à quelque 300 000 travailleurs étrangers d’occuper des emplois canadiens à des taux horaires plus bas que la normale, sans avantages, sans possibilité d’obtenir la résidence permanente et sans protection qu’offrent les lois canadiennes sur le travail. Est-ce vrai? Est-ce que la Loi permet cela et est-ce que des travailleurs étrangers sont exploités alors qu’au même moment des Canadiens perdent leur emploi?
Q. — Au cours des derniers mois, j’ai subi deux interventions chirurgicales et je fais face à une troisième intervention. Dans le passé, la Direction m’avait accordé des avances de congés maladie que j’ai intégralement remboursés, mais cette fois-ci elle semble hésiter à m’avancer les cinq semaines dont j’aurais encore besoin. Est-ce qu’elle a reçu des instructions à cet effet?